Thomas MALDINEY, Ingénieur, Médecin-Chercheur en Médecine Intensive – Réanimation (MIR) au Centre Hospitalier William Morey (Chalon-sur-Saône) et Président de l’Association pour la Recherche Médicale en Saône-et-Loire (ARMSL) animera mardi 3 octobre 2023 à partir de 20h00 une conférence sur le thème suivant :

De la physique fondamentale au lit du patient :
la recherche médicale au service du soin

Partout en France, les territoires ruraux peinent à attirer les médecins et les professions de santé. Les habitants de ces territoires ont de plus en plus de difficultés à accéder aux soins, mais aussi à bénéficier de l’innovation et de la recherche médicale. Le Clunisois n’échappe pas à la tendance. L’un des axes prioritaires de l’Agence régional de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté est de mettre en place de nouvelles stratégies et formes de coopération entre professionnels de santé et scientifiques pour y remédier.

Parmi les nombreuses solutions déjà envisagées sur le terrain, le Département de Saône-et-Loire s’est engagé dans la création en début d’année 2018 du premier centre départemental de Santé qui a permis l’implantation de plusieurs dizaines de médecins – de médecine générale tout comme d’autres spécialités – en Saône-et-Loire.

Le docteur Maldiney, praticien et chercheur à l’Hôpital de Chalon, ayant suivi une double formation d’ingénieur et de médecin, propose de compléter ce dispositif par une initiative tout autant scientifique que citoyenne : la valorisation des activités de recherche médicale. Ce projet associatif rassemble plusieurs métiers et compétences – bénévoles, étudiants, ingénieurs, professionnels médicaux et paramédicaux, scientifiques, universitaires, ou encore élus du territoire – autour d’une même démarche visant à structurer l’effort de recherche en santé, pour réduire les inégalités territoriales en matière d’accès au soin et à l’innovation.

Frais de participation : 5 € / Gratuit pour les étudiants et les demandeurs d’emploi

Amphithéâtre J. Cliton (entrée Place de l’Abbaye)

Campus Arts et Métiers CLUNY

Consultez le programme en cliquant

Octobre rose est une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Ce dernier est le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme ;
il concerne 58 500 femmes, soit 1 sur 8. Il fait l’objet d’un programme national de dépistage organisé afin d’être détecté précocement et d’en réduire la mortalité. En effet, détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas !

Quel est la marche à suivre ?

• Dans un premier temps, l’auto-dépistage ou auto-palpation est un réflexe et une manipulation à apprendre : elle permet de repérer une anomalie éventuelle (apparition d’une boule/grosseur, modification de la peau/du mamelon/de l’aréole, changements de forme) et d’en parler avec un professionnel de santé.
• Un examen clinique des seins (observation et palpation) est également recommandé, tous les ans dès l’âge de 25 ans. Il peut être réalisé par un médecin généraliste (votre médecin traitant par exemple), un(e) gynécologue ou une sage-femme.
• Si vous avez entre 50 et 74 ans, que vous n’avez ni symptôme, ni facteur de risque élevé ou très élevé, une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie, est préconisée. Vous recevrez à domicile un courrier vous invitant à réaliser ce dépistage auprès d’un radiologue agréé.
• Après 74 ans, la question du cancer du sein doit être examinée au cas par cas avec votre professionnel de santé.

Le centre hospitalier William Morey s’engage pour Octobre Rose : jeudi 5 octobre, des stands d’informations et d’échanges seront installés dans le hall du centre hospitalier de 10h à 17h. Des sages-femmes de l’établissement proposeront un atelier d’auto palpation. Le service de radiologie du centre hospitalier sera également présent pour expliquer les examens de dépistage du cancer du sein.

Cette journée de sensibilisation est organisée en lien avec les partenaires suivants :

• Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC) ;
• Arcania ;
• La Ligue contre le cancer ;
• Toujours Femme ;
• Corasaône ;
• Association H&Co Vivre Mieux ;
• La pharmacie du boulevard ;
• Ailes aident ;
• Le service santé prévention du Grand Chalon ;
• La Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH).

Des photos témoignant de la mobilisation des soignants dans le cadre d’octobre rose seront affichées dans le hall du centre hospitalier tout au long du mois d’octobre.

Le 12 septembre, Marie-Pierre Mazuet, infirmière puéricultrice au centre hospitalier William Morey animera la conférence « L’oralité, en quête de sens ».

Rencontre avec Marie-Pierre Mazuet :

Un petit mot pour vous présenter ?

Je suis infirmière puéricultrice au sein du pôle Mère-Enfant, conseillère en lactation depuis 13 ans, en oralité depuis 2021 et en portage.

En tant que conseillère en oralité, je réalise des consultations à la demande de pédiatres, quand des enfants ont des difficultés alimentaires avec sélectivité de certains aliments (par exemple, cela peut être ingérer uniquement du lait, des protéines, refuser certains types d’aliments…). Il y a trouble de l’oralité quand cela génère une gêne sociale (par exemple : difficulté ou impossibilité de manger à la cantine, refus d’invitation ou nourriture chez les camarades…) et/ ou des difficultés de prise staturo-pondérale (retard de croissance).

Les troubles de l’oralité sont en lien avec tous les autres sens. Ils peuvent concerner des enfants prématurés ou nés à terme qui, suite à un stress ou un autre événement, refusent certains aliments.

Ils concernent tous les âges. Au sein du service de pédiatrie, des consultations sont proposées aux enfant et adolescents. En néonatologie, ce sont des consultations plutôt de prévention pour les bébés hospitalisés.

Vous animez une conférence le 12/09 intitulée « L’oralité, en quête de sens », pouvez-vous nous en parler ?

Cette conférence est destinée au grand public, aux professionnels de la petite enfance et aux parents concernés. L’espace prévention santé et la responsable de la petite enfance du Grand Chalon m’ont sollicité afin d’intervenir sur ce sujet. Le service petite enfance rencontre régulièrement des difficultés en lien avec l’oralité pour certains enfants.

Un message pour les parents ?

S’ils se posent des questions relatives à l’oralité, il ne faut pas hésiter à consulter. C’est complexe pour les parents quand l’alimentation de l’enfant est difficile : il ne faut pas hésiter à se faire aider par des professionnels.

Les consultations en oralité au sein du service de pédiatrie étant sur prescription pédiatrique, les parents peuvent si besoin se rapprocher du secrétariat de pédiatrie.

La conférence « L’oralité, en quête de sens » a lieu mardi 12 septembre 2023 de 19h à 21h à l’espace Jean Zay de Chalon-sur-Saône (4 rue Jules Ferry, 71 100 Chalon-sur-Saône).

La participation est gratuite, sur inscription auprès du service Santé et Handicap : 03 85 46 14 57.

Le service Développement durable (DD) du centre hospitalier William Morey a élaboré un livret des éco-gestes.

Ce document a été diffusé auprès des agents afin d’accentuer la sensibilisation aux éco-gestes. Il présente également les engagements et avancées du centre hospitalier afin de réduire son empreinte carbone.

Découvrez ce livret des éco-gestes qui regorge de conseils, d’informations et de petits gestes à adopter qui peuvent faire la différence.

Le centre hospitalier s’engage pour « Septembre en or », le mois de sensibilisation au cancer pédiatrique. Chez l’enfant, le cancer est une maladie rare qui représente, dans les pays développés, 1 à 2 % de l’ensemble des cancers. On dénombre près de 2 500 nouveaux cas chaque année en France, dont la moitié chez l’enfant de moins de 5 ans, et 700 chez les jeunes de 15 à 18 ans.

Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et inversement, la plupart des pathologies cancéreuses de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Alors que pour les adultes, des facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), une cause est très rarement identifiée chez l’enfant.

Le 13 septembre de 10h à 16h, le centre hospitalier William Morey organise une journée en or : plusieurs associations tiendront des stands d’information et d’échanges dans le hall du centre hospitalier.

La 501st Légion french Garrison proposera des animations pour le plaisir des petits et des grands : des rencontres avec les personnages de la saga Star Wars, Spiderman et Batman sont au programme.

Ensemble, mobilisons-nous pour les enfants malades !

L’association « Sourire d’Enfant » a offert en juin 150 livres au service de pédiatrie du centre hospitalier William Morey. Fondée en 2012, cette association a pour objectif d’améliorer le quotidien des enfants malades, hospitalisés et/ou en situation de handicap.

L’Association Sourire d’Enfant s’engage à soutenir financièrement trois axes :

• les hôpitaux ou établissements médico-spécialisés,
• les familles,
• les associations locales ou nationales.

A l’occasion de l’événement « Partir en Livre », l’association souhaitait donner la possibilité aux enfants hospitalisés de bénéficier de livres créatifs : « Grâce à ce don, nous offrons aux enfants un moment d’évasion lors d’un atelier créatif, leur permettant de faire abstraction de leur quotidien médicalisé ».

Ces livres sont remis aux enfants lors des consultations ou hospitalisations en pédiatrie ainsi qu’aux urgences pédiatriques.

Le centre hospitalier William Morey a inauguré mercredi 5 juillet la salle de régulation du Service d’Accès aux Soins (SAS). Lancé dans le cadre du Pacte de refondation des urgences et réaffirmé lors du Ségur de la santé, le SAS est un élément clé dans la prise en charge des patients.

Son objectif ?

Pour le patient confronté à un besoin de soins urgents ou non programmés et lorsque l’accès à son médecin traitant n’est pas possible, le SAS doit permettre d’accéder, via une régulation téléphonique par le centre 15, à toute heure et à distance, à un professionnel de santé. Ce dernier pourra lui fournir un conseil médical, lui proposer une téléconsultation, l’orienter selon la situation vers une consultation de soins non programmés en ville, vers son médecin généraliste, vers un service d’urgence ou déclencher l’intervention d’un SMUR ou d’un transport sanitaire.

Le SAS est fondé sur un partenariat étroit et équilibré entre les médecins de ville et les professionnels de l’urgence hospitalière des SAMU. Il s’articule en deux volets clés :

• Une réponse aux appels organisée entre médecins du CRRA15* et médecins généralistes lorsque l’accès au médecin traitant ou à un autre médecin de proximité n’est pas possible en première intention ;
• Une plateforme numérique.

En Saône-et-Loire, une régulation de médecine générale est organisée en journée depuis le 6 octobre 2017 et constitue les prémices du SAS. Cette réponse de jour est actuellement assurée par 7 médecins généralistes en activité ou retraités.

Après une phase pilote menée par 22 SAS dans 13 régions différentes, une généralisation progressive du dispositif à l’échelle nationale était prévue à l’horizon mi-2023. C’est dans ce cadre que le centre hospitalier William Morey a inauguré mercredi 5 juillet la nouvelle salle de régulation du SAS 71.

Cette inauguration s’est déroulée en présence de :

• Monsieur Louis Margueritte, Député de la 5ème circonscription,
• Monsieur Gilles Platret, Président du Conseil de Surveillance,
• Monsieur Philippe Collange-Campagna, Directeur Général du GHT,
• Monsieur Jean-Jacques Coiplet, Directeur Général de l’ARS,
• Madame Clémence Deroye, Directrice Santé de la CPAM de Saône-et-Loire.

Pour retrouver un retour en image sur l’inauguration : cliquez ICI.

* CRRA15 : Centre de Réception et de Régulation des Appels provenant du 15

Chaque année, le 5 mai, a lieu la journée mondiale de l’hygiène des mains. Une action a été programmée dans ce cadre le 4 mai 2023 par l’Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière (EOHH) avec le soutien de la direction des soins, la participation de l’école d’esthétique Silvya Terrade.

Tous les professionnels du CHWM étaient invités à rencontrer l’équipe d’hygiène et les étudiantes de l’école d’esthétique Silvya Terrade. Les objectifs de cette journée étaient de rappeler les pré requis, les techniques d’hygiène des mains par friction ou par lavage et de proposer un moment de détente.

Au total, 157 agents ont participé à cette journée.

A cette occasion, un concours a été proposé sous la forme d’un quizz reprenant tous les aspects de l’hygiène des mains. La question qui a permis de désigner le service gagnant était la suivante : « A votre avis, quel volume de SHA le CHWM a-t-il consommé en 2022 » ?

Une aide-soignante du service de réanimation a donné la réponse la plus proche avec 7001 litres (Le volume réellement consommé est de 7 454 litres). C’est donc le service de réanimation qui a remporté le concours « Journée hygiène des mains 2023 » et s’est vu remettre son prix ce lundi 3 juillet.

Comme le rappelle Fabienne Dailler, directrice des soins, « Il est essentiel d’avoir une bonne hygiène des mains. L’application des bonnes pratiques permet d’éviter la transmission des micro-organismes aussi bien de l’usager vers le soignant que du soignant vers l’usager ».

L’Institut de Formation du chalonnais est rattaché au centre hospitalier William Morey. En lui versant votre Taxe d’Apprentissage, vous contribuez à la formation des étudiants en soins infirmiers et des élèves aides-soignants.

Le versement de votre taxe accompagnera nos efforts pour assurer à nos apprenants les moyens matériels et techniques nécessaires à leur formation, et participera ainsi au développement de la qualité des enseignements dispensés.

Des changements à partir de 2023…

A partir de 2023, l’État met en place une nouvelle plateforme, SOLTéA, pour l’affectation du solde de la Taxe d’Apprentissage. Cette plateforme est gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations.

Le taux d’attribution reste le même, soit 13% aux établissements d’enseignement de votre choix.

Comment verser votre Taxe d’Apprentissage ?

Désormais, les entreprises ne versent plus directement leur solde de Taxe d’Apprentissage aux établissements bénéficiaires ; ce sont l’URSSAF et la MSA qui le collectent en une seule fois.

Les montants collectés sont reversés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui en assure la gestion.

Pour plus d’informations, cliquez ICI.